Notre calendrier de l'Avent 2012 : jour 20
- Qu'est-ce que tu souhaites pour Noël ?
- Avoir des souhaits... »
Le chat, Nos enfants sont-ils trop gâtés ?, Philippe Geluck
Le blog de Paroisse protestante de Hoenheim
des informations sur la vie de la paroisse protestante de Hoenheim
- Qu'est-ce que tu souhaites pour Noël ?
- Avoir des souhaits... »
Le chat, Nos enfants sont-ils trop gâtés ?, Philippe Geluck
Ça y est ! Notre recueil de recette est arrivé.
Et, sans aucune fausse modestie...il est vraiment très beau ! Nous le vendons à 18 €.
72 pages tout en couleurs et en saveurs... Sans oublier les surprises des chefs Ilham Hrycak et Eric Charlet
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Prière
4 bougies (suite et fin)
La quatrième bougie sera la lumière de ma douceur distribuée à tous, chaque jour, comme du bon pain.
Car toi, Seigneur, tu donnes à chacun ton amour.
Pour te montrer, Seigneur, combien je t'attends, je vais préparer mes 4 bougies,
je les allumerai une à une au long des 4 semaines de l'Avent.
Quand Noël viendra dans les maisons et les coeurs, elles brilleront dans la nuit.
Ce sera ma couronne de lumière pour toi, Seigneur, le Prince de la Paix.
4 bougies, extrait, Charles Singer, Prières d'Evangile, p. 16-17
Verset biblique
Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur
Luc 12, 34
Citation
Les Evangiles nous fournissent la longue généalogie de Jésus (Matthieu 1, 1-17 ; Luc 3, 23-38).
Son lecteur en conclut que c'est dans une histoire compliquée, loin d'être parfaite, que Jésus entre.
Qui est ce Dieu qui ne craint pas de se mêler à l'histoire des humains, à son épaisseur et même à son obscurité ... ?
Joël PINTO
Chanson bilingue
Pour vous donner l'eau à la bouche, ou simplement bien commencer la dernière semaine du temps de l'Avent, Roland Engel nous a offert le texte plein d'espérance d'une de ses dernières chansons. Qu'il en soit chaleureusement remercié !
D’Zeiche von de Zit
D’Sonn isch schon am untergehn
Sie glunzt wie e Gluet
Am Himmel wie bluete tut
Seht mr : es wurd schoen
Mer kann melde ohne Muehj
Steht in Fiir un Flamm
De Himmel am Morjefrühj
Isch Räjealarm
Leider lese mir au klar
Was im Himmel steht
D’Zeiche sin uns nit lesbar
Was die Zit an geht
Jedem wie’s gern hoehre wott
Saat uns in dr Stund
Der wo d’Lieb isch : unsre Gott
Das’r zue uns kommt
Le soir en voyant le ciel
Rouge coquelicot
On se dit : bonne nouvelle
Demain il f’ra beau
Mais le ciel de bon matin
D’un rouge menaçant
Par ses teintes nous prévient
Qu’il f’ra mauvais temps
Nous savons de par l’aspect
Du ciel, tant et tant
Mais ne savons dicerner
Les signes des temps
Il est temps, ma vie est belle
Temps de nous aimer
C’est ce que nous dit Noël ;
L’enfant qui est né !
Roland ENGEL, 2012
Conte
Un petit clin d'oeil aux enfants des ateliers bibliques "Graines de Bible" qui ont redécouvert le message de Noël à travers le conte suivant et en ont profité pour préparer la décoration du sapin de Noël de lnotre église protestante...
La nuit est tombée sur la montagne. La lune brille, dans un ciel de velours noir, entourée de ses amies les étoiles. Elles veillent toutes ensemble sur le sommeil des sapins, des chamois, des marmottes…et des hommes, petits et grands, endormis bien au chaud dans le chalet caché sous la neige.
Tout est calme… Plus un bruit ne résonne… Plus un bruit ? Mais alors quel est ce son léger, étouffé qui semble tomber du ciel ?
C’est un petit flocon de neige, accroché là-haut à son nuage, qui pleure.
Toute la journée, il a regardé ses amis voler, tournoyer dans le ciel, puis se laisser tomber doucement, portés par un souffle d’air, sur le sol.
Il les a entendus rire, crier leur joie. Il les a vus courir après le vent, puis jouer avec les enfants de la montagne. Il les a regardés encore se laisser attraper, embrasser par les petites bouches vermillon, caresser par les menottes emmitouflées.
Qu’il aurait aimé les rejoindre !!!
Surtout en fin d’après-midi, lorsque les enfants ont rassemblé tous les flocons pour confectionner le magnifique bonhomme de neige, coiffé d’un bonnet bleu et nanti d’un si long nez orange, qui garde maintenant le jardin.
Mais lui est resté seul, sur son nuage.
A présent, il est triste. Il pleure…
Soudain, la nuit devient plus lumineuse.
C’est la lune qui s’approche, s’approche, et demande d’une voix douce… « Mais qu’as-tu donc, petit flocon, pour être si triste ?
- Oh, Dame la Lune, je pleure parce que je suis seul. Mes amis sont tous partis, là-bas, dans la montagne.
- Pourquoi ne les as-tu pas accompagnés ?
- Je n’ai pas osé !
- As-tu peur de quitter ton nuage?
- Non, non.
- As-tu peur alors de ne pas savoir voler ?
- Non, non, ce n’est pas ça !
- Mais alors, je ne comprends pas. Explique-moi ! »
Dame la Lune le regarde si gentiment, avec tant de douceur que le petit flocon de neige se décide à tout lui expliquer :voilà, il est un peu plus gros, un peu plus épais que tous ses camarades. Tout rond, il ne ressemble à aucun flocon de neige. Tous ses camarades étaient fins, ciselés comme de la dentelle. Et beaucoup s’étaient moqués de sa forme bizarre, jamais vue au pays des neiges. Il avait donc pris l’habitude de bien demeurer caché tout au fond du nuage duveteux.
Mais les flocons ont grandi et aujourd’hui était venu le jour du grand envol. Tous avaient quitté avec joie le nuage, heureux de connaître l’ivresse des airs. Tous, sauf lui, qui n’avait pas voulu montrer à nouveau sa forme inhabituelle, lui qui n’avait pas voulu subir encore les moqueries de ses camarades.
Alors, il était resté là, solidement accroché au rebord de son nuage.
« Mais, lui dit la Lune, tous les flocons de neige sont différents. Comme mes amies les étoiles : quand on les regarde de loin, on trouve qu’elles se ressemblent. Mais dès qu’on s’approche, on remarque à quel point chacune est différente, unique.
Il en est de même pour tous tes camarades. Et toi aussi petit flocon, tu es unique. C’est ta différence qui fait de toi quelqu’un de précieux. Alors, ne crains pas de te montrer ! Sois fier de ce que tu es : un flocon extraordinaire ! »
A ces mots, le petit flocon a séché ses larmes. Il s’est redressé. Il a regardé son nuage, puis la montagne enneigée… Il a respiré profondément… Et après un dernier sourire à la Lune, il s’est élancé… a tourbillonné dans les airs, goûté la joie de se sentir libre et léger…avant de venir se poser…là, juste sur le bout du nez du bonhomme de neige.
Sous le regard attendri de la lune, dans le froid de la nuit étoilée, petit flocon brille, brille de mille feux, tel un diamant car il sait désormais qu’il est précieux parce qu’ …UNIQUE.
N'oubliez pas !
La célébration de Noël avec Roland Engel et ses amis musiciens,
c'est ce dimanche à 10h !...
Voici les photos annoncées...
Un stand pour les enfants de tous âges, grands et petits ! ...
... et la très belle "Fresque de la Réconciliation" peinte dans les années 60 par Pavel CANDA d'après Esaïe 11.
L'équipe d'accueil au (presque) grand complet !
Nous serons fidèles au poste mercredi prochain, 19 décembre 2012 et, maintenant, vous savez où nous trouver !...
Conte
La graine minuscule
C’était au Viêt Nam. Un jour d’été, quelques collégiens dont j’étais, se proposèrent de faire une excursion en montagne. Nous choisîmes un rocher de mille mètres, mais très escarpé. Après pas mal de peine, surtout à cause de la chaleur tropicale, nous arrivâmes enfin au sommet où nous découvrîmes un petit plateau rocailleux recouvert d’herbes roussies par le soleil. Au milieu du plateau gisait une grosse pierre dont je vais vous raconter l’histoire nous servait cette fois-là de quartier général.
L’été suivant, l’envie me prit un jour d’aller me recueillir sur cette montagne. Ce que je fis. Arrivé au sommet, je retrouvai sans peine la pierre en question. Je voulais m’asseoir dessus, mais elle était déjà brûlante malgré l’heure matinale. Je remarquai alors une petite plante qui poussait dans une fente au milieu de la pierre. C’était une espèce tropicale appelée banian (figuier) dont les graines sont minuscules, mais dont les sujets adultes aux branches étayées de nombreuses racines aériennes sont autrement impressionnants que les chênes et les hêtres. Une graine de cette espèce était tombée, Dieu sait comment, dans la fente et, y ayant trouvé un peu de mousse, avait germé et poussé. J’aurais pu arracher cette petite plante du bout des doigts, mais à quoi bon ! En redescendant, je l’avais complètement oubliée…
Longtemps après, toujours en été, je voulus grimper encore une fois sur cette montagne. Quel ne fut pas mon étonnement lorsque, encore loin, je voyais se dresser, à la place même où devait se trouer la pierre, un arbre puissant aux troncs multiples. Mais la surprise fut totale quand, arrivé sur place, je constatai que la pierre était brisée en deux, et visiblement soulevée par les racines de l’arbre…
Ainsi donc, comme une dynamite, mais sans bruit ni éclat, une graine minuscule avait fait sauter une grosse pierre…
(…)
Sous le ciel étoilé…Contes et paraboles, Ch. Delhez, p. 146
Ainsi naît Jésus le Christ, petit parmi les petits, dans un tout petit coin d’un monde qui ne l’attendait pas. Sa venue fait exploser les murs de pierre qui se dressent entre les hommes et toutes les pesanteurs qui empêchent la vie de jaillir un peu partout.